merveilleux poème qui en cette période de fêtes nous rappelle à tous nos devoirs de coeurs envers ceux que l'on a oublié, dans ce rythme de vie un peu trop bruyant et dans ce tourbillon de nos pensées
tous à nos souvenirs pour ceux qui ont traversé notre vie,
merci Angel, car cela me rappelle une personne décédée maintenant, une collègue de travail qui toute jeunette que j'étais, m'a dit un jour : ne parts jamais en colère de chez toi, quoiqu'il se soit passé et n'oublie jamais d'embrasser ta famille, avant de partir de chez toi.
Je l'ai toujours fait , même à ce jour, car son histoire, est si douloureuse, mais j'étais sa petite protégée donc sa confidente, et elle un peu ma grand maman,
oui un jour à Paris, alors que sa soeur venait des USA dont elle était l'épouse d'un américain connu durant la guerre, oui sa soeur était chez elle, et devait avec son beau-frère , le mari de ma collègue, partir pour St Malo et ma chère et tendre amie, avait pris du retard pour saisir son métro afin de pointer à l'heure à notre entreprise, donc vite fait elle pris son manteau, son sac et leur dis en claquant la porte à demain , je vous rejoins là-bas.
Un moment dans la matinée on vient me voir, car j'étais déléguée du personnel, et l'on m'apprend que son mari a eu une attaque et est décédé dans le train, toujours en gare à Paris, et en tant que déléguée et d'amie mes supérieurs m'ont demandé de lui apprendre cette mauvaise nouvelle.
Je suis venue la voir, toute étonnée et me voyant pleurant , elle s'affola et me serra dans ses bras elle pensait que j'avais encore mes gros soucis, comment faire me suis-je dis, et doucement entendant ses paroles de réconfort à mon encontre, je l'embrassais et la caressais dans le dos et tout doucement je décolla ma tête de son épaule et tout en lui caressant le visage, elle me regarda fixement mes yeux pleuraient , elle comprit que le drame la concernait, et s'effondra dans mes bras, tout de suite elle pensa à sa soeur, trop de joie , pensez 20 ans d'absence, un malaise ou le train accident, et de lui parler de son mari, de son compagnon de son grand vide. Elle s'assit me prit les mains et ce sont les paroles que je vous ai citées plus haut qu'elle me dit , les larmes coulaient sur ses joues, mais sa voix était douce et pas une once de colère, seulement le regret d'un trop grand respect à son travail. Simple employés tous les deux, à la retraite l'année d'après pour elle, ils n'avaient voulu qu'un seul enfant pour tout lui apporter de meilleur. Il était devenu médecin à St Malo
A toi ma tendre amie de ma jeunesse à l'heure de ma retraite tu es et restera à jamais dans mon coeur,
je te voue tout mon amour et ma reconnaissance
merci Angel de m'avoir permis ici de parler de celle de mon coeur qui ne m'a jamais quitté d'un seul jour....
bien à vous
je vous aime